Lorsque je peins tranquillement par un temps agréable, mes propres pensées s'immiscent soudain dans mes descriptions. La plupart du temps, je remarque l'objet étranger, mais le plus souvent, afin de traiter l'objet étranger, je finis par le décrire uniquement dans mon propre intérêt. Je sais que la destination est le désespoir, parce que j'y suis allé plusieurs fois. Mais j'y suis encore. Je suis coincé avec elle pendant quelques heures. Je ne détruis plus la toile, mais j'efface ce que j'ai peint. Il m'a fallu environ trois ans pour comprendre que c'étaient mes pensées qui en étaient la cause, mais cela revient encore de temps en temps.